Un parti pris scandaleux
- Par Rousseau-Joel
- 02 mars 2020 11:43
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Quel crédit faut-il désormais accorder aux rapports produits sur le Cameroun par l’Organisation non gouvernementale « Human Rights Watch » ? Compte tenu de la légèreté avec laquelle elle mène ses supposées investigations et surtout, depuis qu’il est établi qu’il y a des collusions mafieuses entre cette ONG et les bandes armées terroristes qui sèment mort et désolation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En tout état de cause et à la lumière d’un certain nombre de paramètres, on peut dorénavant considérer que les rapports uniquement à charge régulièrement rédigés contre le Cameroun par cette ONG ne méritent aucunement d’être pris au sérieux, tant il est vrai que la méthodologie censée soutenir les recherches initiées est sujette à caution, au-delà de toute démarche scientifique incontestable. Toutes choses qui confortent aujourd’hui l’opinion dans l’idée que les rapports de Human Rights Watch sont commandités par des forces tapies dans l’ombre avec pour seul but inavoué d’œuvrer pour déstabiliser le Cameroun.
Sinon, comment comprendre qu’une ONG qui revendique une certaine audience à l’échelle internationale brille plutôt par sa mauvaise foi constante, en mettant à la disposition du public, des allégations infondées comme celles publiées le 25 février 2020 dans le document intitulé : « Cameroun : massacres de civils dans la région séparatiste » ? S’appuyant sur des témoignages non authentifiés inspirés par des sources généralement non identifiées et dont personne ne peut certifier la fiabilité, cette ONG, sans avoir procédé aux recoupements qu’impose la gravité de l’incident survenu le 14 février dernier à Ngarbuh, s’empresse d’accuser les Forces nationales de défense d’avoir « incendié cinq maisons et commis de nombreux pillages et autres passages à tabac des populations, accompagnées en cela par plusieurs membres de l’ethnie peule Mbororo ». En outre, comme l’a indiqué le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, lors du point de presse donné jeudi dernier, le fait que cette ONG affirme s’être appuyée sur des images satellitaires ne suffit pas à prouver que c’est l’armée camerounaise qui a volontairement entrepris d’incendier ces habitations. Dès lors qu’il est de notoriété publique que les milices séparatistes arborent régulièrement des treillis militaires pour induire en erreur les observateurs et jeter l’opprobre sur nos Forces de défense et de sécurité.
Bien plus, ce qui finit de convaincre que Human Rigths Watch, du moins, sous la plume de cette chercheuse, est au service de la déstabilisati...
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