Clarisse Bondoma : jeune plume audacieuse
- Par Monica NKODO
- 09 sept. 2020 11:41
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A 17 ans, l’auteur camerounaise vient de publier sa nouvelle « Etage inférieur » chez EdiLivre. Et ce n’est que le début.
Derrière ses lunettes, elle a le regard confiant. Clarisse Bondoma, 17 ans, a comme autre ingrédient à sa bonne humeur, un sourire communicatif. La jeune fille s’exprime posément, sans calcul, même si elle reste en quête perpétuelle du mot juste. Toutes choses qui ont su convaincre les responsables de la maison française EdiLivre, quand l’an dernier, la jeune auteur leur transmet par mail le manuscrit de sa nouvelle « Etage inférieur ». « Sur le coup, je pense que les éditeurs ne savaient pas que j’avais 17 ans. Quand ils ont envoyé le contrat d’édition, j’ai dû leur dire que j’étais mineure, et que j’avais besoin de la fiche dédiée à cette catégorie d’écrivains », se souvient-elle. Le défi de se lancer dans cette aventure avec une plume novice dans l’univers des lettres, EdiLivre l’a accepté. Et pas pour son regret.
Le premier ouvrage publié de Clarisse Bondoma est le voyage intrinsèque d’un homme torturé, et qui pour compensation à sa souffrance morale, décide de faire payer ses frustrations à son entourage par sa méchanceté absolue. Pourquoi une jeune fille s’intéresserait-elle à la vie de ce monsieur à problèmes ? « A travers le personnage de Guillaume, je parle en fait des difficultés qu’affrontent les deux genres. Car j’en profite pour montrer au grand jour les violences faites aux femmes au sein des couples et en même temps les tribulations que subissent les ménages, entre stérilité et absence d’amour », justifie l’écrivaine, qui dit s’inspirer de tout. « Ecrire pour moi, c’est matérialiser ma pensée, communiquer mes émotions aux autres », précise-t-elle. Avec « Etage inférieur », elle n’est pas à sa première création. Depuis toute petite, elle dévore des ouvrages, en suivant l’exemple de ses grandes sœurs, également grosses consommatrices de livres. « J’aime beaucoup l’auteur islandais de roman policier, Analdur Indridason, parce que son travail a toujours des issues complètement inattend...
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