Les urnes, pas la rue
- Par Jean Francis
- 04 janv. 2021 11:20
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La tenue du double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020 et des premières élections régionales du 6 décembre dernier est venue rappeler qu’en dépit de la crise sanitaire qui a dicté sa loi aux Etats, le Cameroun, sous la conduite du président Paul Biya a continué sa marche en avant, notamment dans le cadre de l’approfondissement de son processus démocratique. La dernière échéance mentionnée, qui s’inscrivait dans la volonté du président de la République de parachever la mise en place des institutions prévues par la Constitution du 18 janvier 1996, se voulait également une réponse à certaines recommandations du Grand dialogue national qui s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il était notamment attendu ici, une plus grande implication des populations pour la gestion de leurs affaires locales et répondre également aux aspirations de celles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Il faut relever, pour le regretter, comme l’a du reste fait le président de la République dans son message à la Nation de jeudi dernier, que cette évolution du pays n’était pas du goût de tous, et particulièrement des adeptes des raccourcis en politique qui pensent sans doute que tous les chemins mènent au pouvoir suprême. Sinon, comment comprendre qu’après avoir obtenu 14,23% des suffrages, pour une première participation à une élection présidentielle, celle du 7 octobre 2018, ce leader de formation politique a choisi de ne pas prendre part aux élections législatives et les municipales organisées cinq mois plus tard, au grand dam de ses « sympathisants ». Optant plus tôt pour une insurrection qui fît très peu écho auprès d’une opinion camerounaise qui, aujourd’hui plus que jamais, sait où se trouvent ses intérêts. On peut donc regretter qu’après l’épisode d’octobre 2018, qui pouvait ouvrir une opportunité au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et à son leader, ceux-ci ont depuis lors choisi la rue, les réseaux sociaux et certains médias pour se faire entendre, appelant parfois au renversement des institutions que le...
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