La mort, ce cadeau de vie : voyage chez les défunts

Y a-t-il une vie après la mort ? Pourquoi avoir peur de la mort ? Que devient l’âme d’un être humain après la cessation de sa vie ? Ce sont ces interrogations que soulève la réalisatrice et productrice camerounaise, Madeleine Autet, à travers son film-documentaire : « La mort, ce cadeau de vie ». Sélectionné à la dernière édition du Festival Ecrans Noirs, ce documentaire vise à « sensibiliser le public sur les cultures et traditions africaines, en apportant une autre perception de la mort ». Pour ce faire, la réalisatrice et promotrice de Miss Cameroun France a dû ranger ses escarpins et quitter Paris, sa ville de résidence pour se ressourcer en Afrique, le berceau de l’humanité, pour un voyage initiatique.
Première escale, le Cameroun, son pays, où elle revient rendre hommage à sa grand-mère disparue. Par une série d’interview, elle donné la parole à une panoplie de professeurs anthropologues, de dignitaires religieux et de chefs traditionnels, à l’instar du Pr. Bingono Bingono. A travers des témoignages flippants, mais riches d’enseignements, les protagonistes lèvent le voile sur les rites liés au veuvage et aux morts naturelles et surnaturelles. Ainsi que le cérémonial des obsèques en fonction des cultures. Elle a braqué les projecteurs sur les rites chez les Bamiléké, les Béti, entre autres. Pour mieux étayer son travail, la réalisatrice a suivi plusieurs familles durant les obsèques des leurs. 
Dans ce documentaire déjà en sélection dans plusieurs prestigieux festivals, l’on apprendra que dans certaines cultures, les chefs traditionnels sont inhumés aussitôt après leur décès. Ce, dans le strict respect de la tradition. Des fois, même les membres de leurs familles nucléaires n’ont pas ac...