Mobile money, crypto-monnaie…aussi

Plusieurs causes représentent une menace en matière de blanchiment des capitaux au Cameroun. Il y a d’abord la diversité de l’économie qui génère une multitude de flux financiers avec notamment une non limitation de la circulation du cash. Il y a également l’utilisation d’un même espace économique et monétaire et la situation socio-économique de certains pays voisins, conjuguée à la porosité des frontières. Si pour ces raisons ou pour bien d’autres, certains secteurs de l’activité économique sont classés à un niveau de risque élevé au vu de certaines vulnérabilités. Il y en a plein d’autres où la menace reste présente. Ainsi les sociétés de transferts de fonds, les autres institutions financières spécialisées, les marchands d’œuvres d’art et les organismes à but non lucratif ont été classés au niveau de risque « moyennement élevé». Tandis que le marché des titres, le secteur des assurances, les comptables et auditeurs, les entreprises de location-vente et les sociétés de transport de fonds ont été évalués à un niveau de risque « moyen ». 
L’attention a par exemple été attirée sur le secteur des bureaux de change où la menace de blanchiment est d’ailleurs en hausse du fait du change clandestin qui prospère dans les rues et autres centres commerciaux où d’énormes flux financiers sont relevés. Il y a aussi des négociants en métaux précieux et pierres précieuses où l’on relève une trop grande exploitation illégale des ressources minières, notamment par les non-résidents  et des flux importants ...

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