Exploitation forestière et ressources fauniques : on veut capitaliser les opportunités

« Réforme nécessaire à l’aube de l’arrêt de l’exportation de bois sous forme de grumes et financement du sous-secteur forêt et faune ». Tel est le thème qui a animé les échanges de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) du 4 au 5 février dernier à Yaoundé. Une réflexion qui intervient dans un contexte marqué par la décision d’arrêt des exportations des grumes à l’horizon 2020 prise par les ministres des forêts de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en  septembre 2020.
Le sous-secteur forêt et faune, pourtant troisième contributeur au budget de l’Etat dépend à 70% des financements extérieurs. Il continue donc » un secteur à la croisée des chemins », comme l’a relevé le ministre Jules Doret Ndongo. Selon lui, les assises ont permis de dresser un diagnostic froid et de tracer les voies de l’avenir. A l’issue des travaux vendredi dernier, il a instruit à ses collaborateurs de penser désormais à l’après exploitation forestière et à capitaliser les opportunités du secteur. Cat d’après lui, «...