Des coalitions peu fructueuses

En avril dernier, un regroupement de leaders de partis politiques de l’opposition se mettait en place pour examiner la réforme du Code électoral. Il s’agissait de Pierre Kwemo de l’UMS, de Prince Ekosso de l’USDP, de Joshua Osih du SDF, de Maurice Kamto du MRC, de Cabral Libii du PCRN, de Hilaire Dzipan du MP et de Patricia Tomaino Ndam Njoya de l’UDC. Dans le communiqué conjoint rendu public, ces leaders disaient avoir « décidé de travailler ensemble dans un cadre républicain inclusif, avec toutes les parties prenantes du jeu démocratique, afin de mettre en place un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité de notre pays ». Deux mois plus tard, l’on est curieux de savoir ce que le secrétariat technique mis sur pied a enregistré comme propositions. Bien plus, quelle est la suite de cette démarche qui suscite toujours des controverses ?
A cette initiative encore fraîche au sein de l’opinion, greffons celle du 2 juin dernier. En effet, six autres partis politiques de l’opposition et quelques acteurs de la société civile se sont retrouvés à Yaoundé pour présenter leur projet de coalition. Ils s’engagent à « poursuivre l’idéologie des nationalistes panafricanistes » et veulent unir leurs forces pour créer un parti dénommé « Parti des libérateurs ». En tête de file, Olivier Bile de l’Union pour la fraternité et la prospérité, Théop...