Question d’image

Le Cameroun accueille dès le 9 janvier 2022, la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il s’agit de la plus grande compétition sportive sur le continent. Difficile donc de ne pas imaginer tous les enjeux de cet événement pour notre pays. Accueillant cette compétition pour la deuxième fois, après la CAN de 1972, notre pays a une excellente opportunité de se donner à voir, non seulement à l’ensemble du continent, mais à tous les passionnés du « sport-roi » à travers le monde. L’on imagine donc que l’enjeu ici ne sera pas seulement sportif. Le pays étant du reste appelé à accueillir 24 pays dans le cadre de cette compétition, contre 16 jusqu’ici. Le Cameroun doit avoir fière allure. On peut donc comprendre la détermination affichée par les pouvoirs publics pour doter les villes hôtes d’infrastructures sportives de référence. Mais la Coupe d’Afrique des nations de football, comme du reste toutes les compétitions sportives de ce niveau, ne se limite pas à l’aspect sportif. Il s’agira pour les villes hôtes de la compétition, et même au-delà, de donner à voir ce que le pays offre sur les autres aspects. Ceux-ci peuvent avoir trait à la culture, au divertissement, aux services de santé, à la communication, aux déplacements des personnes à l’intérieur et entre les villes, à l’aspect touristique…
C’est donc dire qu’au-delà de l’aspect sportif, c’est toute la promotion de l’image du Cameroun qui va être mobilisée pour accueillir les nombreux visiteurs qui viendront prendre part ou simplement assister à cet événement qui revient dans notre pays après près d’un demi-siècle. Ces visiteurs auront besoin d’endroits décents et salubres pour leur hébergement. Ils auront aussi besoin de se déplacer sur des routes carrossables ; ils voudront, le cas échéant, se soigner dans des formations sanitaires offrant des plateau...