Libre circulation des biens et des personnes : plaidoyer pour le passeport africain

« Entrepreneuriat et innovation : comment créer un environnement propice à la création d'entreprise ? » Tel est le thème qui a guidé la session d’échanges entre les jeunes entrepreneurs et des responsables des pays et institutions panafricaines au Centre international de convention de Durban le 16 novembre dernier. C’était dans le cadre de la Foire sur le commerce intra-africain qui se tient en Afrique du Sud. Dans un langage franc, ces jeunes venus de différents pays du continent ont évoqué la difficulté qu’ils éprouvent à circuler librement d’un pays à un autre, dans le cadre de leurs activités. 
« Il est plus facile d’avoir le visa pour les Etats-Unis d’Amérique que pour certains Etats africains. Si on dit qu’on est dans l’Union africaine et plus particulièrement qu’on doit commercer entre nous, il faut véritablement qu’on cherche à résoudre ce type de contrainte », a déclaré Sidiki Savadogo, entrepreneur Burkinabé. Christ Kocola Assamoa, entrepreneur ivoirien, est allé dans le même sens en déplorant les formalités qui encadrent l’obtention d’un visa : « Nous faisons face à trop de formalités pour obtenir un visa. Pire, l’on débouche très souvent au refus de ce sésame. Or, si on l’institutionnalise, il sera plus facile de l’obtenir et nous allons pouvoir nous rendre dans les différents pays du continent pour implanter nos entreprises et faire du commerce ». Pour Flora...