Accompagnement de l’Etat : il en faut davantage…

« Le chef de l’Etat a fait de la formation professionnelle une priorité nationale. La fonction publique n’a pas de possibilité illimitée. Un moment viendra où la fonction publique sera saturée. Nous avons l’obligation d’accompagner ceux qui n’ont pas pu y trouver une place. » Ainsi s’exprimait Issa Tchiroma Bakary, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) au terme du conseil de cabinet de mars 2021 où il avait été appelé à dresser l’état des lieux de la formation professionnelle au Cameroun. Cette administration s’emploie en effet à développer ce secteur pour faire de l’auto-emploi une aubaine. L’une des actions fortes de ce chantier au cours de ces dernières années reste la loi de juillet 2018 régissant la formation professionnelle au Cameroun et quelques années plus tard les textes d’application de cet instrument juridique. Il y a également comme actions de l’Etat dans le cadre de l’amélioration de l’offre qualitative et quantitative de l’offre en formation professionnelle: l’opérationnalisation de l’Institut national de formation des formateurs et de développement des programmes de Yaoundé. Don de la République de Corée, cet institut est au sens du Minefop, « un maillon essentiel de la stratégie de développement qualitatif de la formation professionnelle afin que la mise en adéquation des ressources humaines, des compétences des compatriotes permettent de saisir toutes les opportunités qu’offre le Cameroun. » 
L’assainissement des activités des structures privées de formation professionnelle, la création de centres publics notamment les centres de formation aux métiers, les centres d’excellence et les centres sectoriels constituent entre autres actions de l’Etat, de même que l’homologation des référentiels de formation professionnelle.  Sur ce dernier volet précisément, des experts étaient réunis récemment pour l’élaboration d’un référentiel de la formation supérieure en sé...