Douala-Bonépoupa-Yabassi : l'accélération des travaux prescrite

« Toutes les contraintes seront levées et d'ici peu, la route passera. » Déclaration d’Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp), hier, aux  populations du département du Nkam. Une déclaration qui a suscité un grand enthousiasme chez les populations qui souffrent au quotidien de l'enclavement. Pourtant le projet d'aménagement de cette zone a été lancé en  novembre 2017. Mais sur le terrain, la réalisation des travaux traîne. C'est donc pour évaluer l'état d'avancement de ce chantier que le Mintp est descendu sur les lieux en compagnie du gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua hier.

Douala-Bonepoupa : ça piétine
Dans un premier temps, le ministre a parcouru la section Douala-Bonépoupa (45 km). A ce jour, les travaux sont rendus à 52%. Le ministre a pu toucher du doigt, le traitement de quatre  fondrières, causées par l’érosion du fait des eaux de ruissellement, identifiées le long de ce tronçon. Ce qui entraîne des retards dans l’exécution. Bien que  l'entreprise Encobat en charge des travaux soit à pied d'œuvre, beaucoup reste à faire, compte tenu des autres difficultés dont le retard dans le paiement des décomptes, l’accès à la carrière, l'attente du décret d’expropriation pour les six premiers kilomètres du projet. D’après M. Bilombi, directeur de projet, « la signature de l’avenant qui prend en compte le traitement des fondrières est indispensable en raison des ressources à mobiliser d’une part et des facilités liées à l’accès et l’exploitation de la carrière ». Par ailleurs, l’occupation des emprises du projet dans sa zone urbaine rend difficile le déploiement de l’entreprise. Au vu de ces difficultés, les délais de livraison de cette section ont été prolongés au 31 mars 2023.

Bonepoupa-Yabassi : évolution satisfaisante
Sur ce tronçon long de 50 km, l'on perçoit de part et d'autre des ouvriers, pelles à...