Carte professionnelle de l’artisanat : la vulgarisation s’impose

Achille Basselekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) n’est pas passé par quatre chemins pour rappeler aux artisans que le chef de l’Etat ne ménage aucun effort pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Une des actions concrètes du gouvernement est la mise sur pied de la carte professionnelle d’artisan. A cet effet, le Minpmeesa a présidé hier, la cérémonie d’ouverture d’un atelier sur les fonctionnalités et les modalités d’obtention de cette pièce. Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la formation et de la migration des artisans du secteur informel vers l’économie formelle.
La carte professionnelle d’artisan est un outil qui permet l’identification, la distinction et la catégorisation des artisans. En réalité, elle est la matérialisation de l’enregistrement des artisans au niveau communal. Elle constitue également une preuve de la maîtrise du savoir-faire de l’artisan dans son domaine de compétence et permet d’offrir des avantages aux détenteurs en matière sanitaire, de financements et de formations. Plusieurs autres bénéfices découlent de la détention de ladite carte, notamment l’inclusion financière (facilités de crédit, d’épargne, etc.) ; l’application fiscale adaptée aux artisans ; la couverture santé universelle et la couverture des risques sociaux (assurance volontaire). « C’est une réalité. Cette carte depuis que je l’ai reçue il y a deux ans, m’ouvre beaucoup de portes, notamment lors de mes voyages à l’étranger, l’accès au crédit, etc », a témoigné Jean Mpondo, artisan.   
Il était question à présent de réunir toutes les parties prenantes intervenant dans le processus de formalisation des artisans et des entreprises artisanales en vue de définir les avantages découlant de ladite carte. De manière spécifique, l’atelier permettra d’identifier avec le...