« Nous espérons faire plus »

Norbert Tsoungui, président de la Fédération camerounaise sportive des déficients visuels.

Comment ont été introduits les sports paralympiques au Cameroun ?
Les para sports ont été introduits dans notre pays depuis le début des années 90, pour toute personne souffrant d’une déficience. Pour mettre fin à une certaine anarchie, après les états généraux du sport en 2010, les pouvoirs publics ont intégré dans la loi des sports de 2011, le Comité national paralympique composé de quatre fédérations, les visuels, les sourds, les handicapés moteurs et les déficients intellectuels. Ensuite, le 18 juin 2011, les quatre fédérations ont élaboré des textes, une élection a eu lieu afin de choisir les présidents de chaque fédération et des bureaux ont été mis en place. La FECASDEV en est issue et depuis lors, nous développons et promouvons les disciplines pratiquées par les déficients visuels au Cameroun. 
Qu’est-ce qui est fait par votre fédération pour promouvoir la pratique du sport par les déficients visuels ?
 Nous formons les cadres qui encadrent les jeunes dans les différentes régions. Nous devons aussi chercher les ressources matérielles et financières nécessaires pour accompagner ces cadres-là. De plus, nous sommes des fédérations multidisciplinaires. Actuellement, nous développons trois disciplines : le Cécifoot, le Goalball et l’athlétisme dans toutes ses composantes. Ce n’est pas du tout évident, mais nous essayons de faire de notre mieux pour pérenniser nos activités. 
Quel accompagnement pour les ...

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