CEEAC : cap sur la Conférence maritime

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) prépare sa toute première conférence maritime. Le projet était au cœur d’un atelier national de deux jours tenu du 25 au 27 octobre, à Douala, et visant à peaufiner la participation du Cameroun à ce rendez-vous. Rendez-vous dont les enjeux ont été rappelés en ouverture des travaux par Dorothy Bekolo, directeur de l’Intégration au Minepat, lançant le séminaire au nom du ministre Alamine Ousmane Mey.
Il a d’abord été rappelé que la façade maritime de l’Afrique centrale, du Cameroun à l’Angola, s’étend sur 3.307 km, représentant environ 1.225.000 km2. Une superficie maritime qui, associée aux eaux intérieures (lacs, fleuves, etc.), confère à la Ceeac un énorme potentiel de développement de l’économie bleue – à savoir, l’ensemble des activités économiques basées sur les océans, les mers, les rivages, les berges, les lacs, fleuves, cours d’eau, zones inondées et nappes souterraines.
« Selon l’Ocde, l’économie bleue apporte chaque année à l’économie mondiale une valeur ajoutée de 1.500 à 3.000 milliards de dollars. Or, la part de l’Afrique, et en particulier de l’Afrique centrale, reste insignifiante, d’où la nécessité d’agir, d’inverser la tendance », a déclaré la représentante du Minepat. Il faut souligner que ladite économie, qui se veut efficace dans l’utilisation des ressources, et basée sur des modes de consommation et de production durables, favorise le bien-être humain et génère des emploi...