Cosmétique : le secteur s’étoffe

Large est la gamme de produits que le secteur cosmétique offre aujourd’hui aux consommateurs camerounais. Dans les supermarchés, les magasins et autres parfumeries, l’espace consacré à ces articles est nettement plus achalandé qu’il y a quelques années. En effet, on est sorti de l’époque où les laits de toilette, masques, poudres, gels douche, shampoings et savons de toilette en provenance de l’étranger trônaient dans les rayons. Seulement, onéreux et souvent rares et non adaptés à la peau noire, ces produits ne suffisaient pas à satisfaire la demande locale. De plus, selon une source, cela causait une perte de devises tout en empêchant l’essor de l'industrie du cosmétique camerounaise.
Une offensive nationale s’est alors développée et on a assisté à une sorte de réveil. Opérateurs économiques, chimistes et autres artisans ont lancé leurs marques de produits cosmétiques à l’instar de Lana cosmétique, Biopharma, Shu Anta et Madlyn Cazalis, pour ne citer que celles-là.
Dotées de gammes variées, ces marques sont principalement destinées aux personnes de peaux noires, ce qui a pour avantage d’intéresser les populations locales. Adultes, femmes, enfants et bébés y trouvent leur compte à travers des produits adaptés à leur peau ainsi qu’aux difficultés qu’ils rencontrent (acné, sécheresse…) En outre, les prix sont plus accessibles, soit entre 500 F pour les savons, 1500F pour les laits de toilette, gels douche, gommages et masques corporels. Les prix vont jusqu’à 15 000 F pour les laits de toilette, 5000 F pour les savons, et autres gels douche. 
L’offre locale a aussi pour avantage de favoriser le dynamisme de l’industrie locale qui dès lors crée une plus-value en matière d’emplois, de valorisat...