Main d’œuvre étrangère clandestine : sensibilisation à l’Est

En vertu de la loi de finances 2023, le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) a un objectif national de 14  milliards de F à collecter sur les contrats de travail des travailleurs de nationalité étrangère d'ici la fin de l'exercice. L'Est compte environ 1000 travailleurs étrangers pour une contribution de deux milliards de F attendus. Dans le plaidoyer qu'il mène depuis peu, Issa Tchiroma Bakary a ciblé cette région, vivier d'entreprises forestières et minières. Mercredi dernier, le ministre s'est rendu dans les sociétés forestières situées dans les communes d’Abong-Mbang et de Doumé, département du Haut-Nyong. Dans ces usines, accompagné notamment du ministre Joseph LE, Issa Tchiroma Bakary a plaidé pour le transfert des technologies, priorité du gouvernement. Tout en sensibilisant les parties prenantes sur la nécessité de respecter les lois camerounaises en vigueur dans le secteur. 
Usant de pédagogie avant de sévir, le membre du gouvernement a tenu une séance de travail élargie à tous les opérateurs économiques, les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre. « Je poursuis mon plaidoyer auprès de tous les acteurs publics et privés concernés par le travail des personnels de nationalité étrangère sur le territoire national, notamment les chefs d’entreprises qui recrutent ce type de personnel, les responsables en activité dans les services d’immigration qui délivrent les titres d’entrée et de séjour sur le territoire national au personnel de nationalité étrangère et les autorités administratives qui représentent chacun des ministres dans leur circonscription administrative de compétence, afin de solliciter non seulement votre adhésion à la stratégie gouvernementale de lutte contre le travail des personnels de nationalité étrangère...