3e édition du prix littéraire « Osù » : les langues nationales à l’honneur

Encourager la création littéraire chez les Camerounais, promouvoir le livre et les cultures locales. Tel est le leitmotiv du Prix littéraire « Osù » qui est à sa troisième édition. Les inscriptions pour ce troisième rendez-vous sont entamées depuis mai dernier. La principale attraction du concours littéraire est sans nul doute la catégorie « Roman en langue nationale », parrainée spécialement par le Directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps). Les prix pour cette catégorie s’articulent comme suit : 1er prix 750 000 F, 2e prix 500 000 F, 3e prix 250 000 F. Pour Alain Olivier Noël Mekulu Mvondo Akame, la Cnps s’associe à cette initiative pour participer à la promotion des langues nationales. « Si on écrit en duala, en bulu, en féfé, en fulfuldé, entre autres, cela va contribuer à raviver nos langues nationales qui véhiculent nos propres traditions, nos identités », a-t-il encouragé dans l’espoir que l’initiative permette l’intégration des meilleurs ouvrages dans le programme scolaire. En attendant, les manuscrits des postulants doivent respecter certains critères. Ils sont relatifs au thème « Culture et traditions » (contes, légendes, épopées, poésie, romans, livre pour enfants, …) et au volume des manuscrits (20 à 50 pages sur papier A4, police 12).    
Le concours co-organisé par les éditions Eclosion et le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines propose également d’autres catégories de récompenses dans les langues officielles du Cameroun. Elles sont trois plus exactement. Notamment le meilleur roman ou nouvelle, la poésie et le livre pour enfants. Chaque catégorie se...