Promotion des produits : le plus de l’indication géographique

Les responsables du Projet droit de propriété intellectuelle et innovation en Afrique (Afripi), en collaboration avec l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) organisent depuis hier à Yaoundé, un atelier régional sous le thème « Gestion des indications géographiques dans la zone Oapi : approches actuelles, leçons apprises et perspectives ». La rencontre qui réunit des participants venus de plusieurs pays africains et d’Europe, vise à soutenir la nouvelle approche de l’Oapi pour le développement des indications géographiques dans ses Etats membres. Mais c’est quoi en réalité une indication géographique (IG). D’après le Dr Monique Bagal, spécialiste en la matière, il s’agit d’une indication « qui sert à identifier un produit lorsqu’il y a une qualité, une réputation, ou toutes autres caractéristiques spécifiquement liées à l’origine. Pour avoir une indication géographique il faut un nom géographique ou un nom traditionnel, un produit et une relation de qualité entre ce nom et ce produit », explique-t-elle.  L’un des exemples les plus illustratifs à cet effet est le poivre de Penja, un produit protégé au niveau de l’Oapi depuis 2013. 
De l’avis du Directeur général de l’Oapi, Denis Bohoussou et l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun, Jean-Marc Châtaigner, l’IG permet à un produit de gagner en réputation, à la fois sur le plan local, régional et international. Elle permet également d’améliorer l’information du consommateur en mettant à sa disposition des données complètes sur un produit ainsi que sur son histoire. L’IG a ceci de bénéfique qu’elle permet de confondre les contrefacteurs d’un titre et incidemment, participe à la lutte contre la contrefaçon. B...