Aménagement durable des routes : le Minhdu bat campagne pour le BCR

Une bonne partie du réseau routier revêtu du pays constitue en ce moment une réelle source de préoccupation. Le constat est fait par tous les usagers de la route. Les voiries urbaines des principales villes du pays connaissent aussi de réels soucis. Elles sont même « délabrées ».  L’expression a été lâchée par l’équipe technique ayant rédigé le Livre Blanc du béton compacté au rouleau (BCR) pour les infrastructures routières durables au Cameroun. Cette « Task Force » était en mission de travail le week-end dernier à Garoua. Elle a organisé un séminaire pour édifier tout l’écosystème qui intervient dans la construction des voiries urbaines. La session de formation initiée par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) ciblait les représentants des départements ministériels tels que les Travaux publics, les Marchés publics, les Transports...  Les entreprises de génie civil, les missions de contrôle, les collectivités territoriales décentralisées (CTD), les partenaires au développement, la société civile étaient également concernés.  
La formation qui a été dispensée du 27 au 28 octobre était coordonnée par Christian Audibert, chef de mission de l’assistant à la maîtrise d’ouvrage du Programme C2D Urbain. Cet ingénieur divisionnaire de génie civil qui totalise une cinquantaine d’années de pratique dans les différents métiers de la route et du génie civil, grand avocat de la technologie du BCR, a expliqué de long en large ce concept. Pour lui, à côté du bitume, le « béton constitue une excellente solution dans le cadre de revêtements routiers et autoroutiers. La route en béton utilise efficacement les ressources naturelles pendant l’entièreté de son cycle de vie. » Les intervenants ont noté que le BCR contribue à l’amélioration des conditions de déplacement en mili...