Formation par apprentissage : le Cameroun et l’expérience française

Arrivée au Cameroun le 5 décembre dernier, une mission d’experts du Centre de formation par apprentissage (CFA) de l’Académie de Limoges en France conduite par Olivier Auroy, directeur du groupement d’intérêt public-formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP) et Directeur du CFA a partagé leur savoir-faire. Le 7 décembre dernier à Yaoundé, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), a présidé la cérémonie de présentation de ce modèle de formation. « Les Camerounais doivent être des bâtisseurs de notre souveraineté économique. Cela repose aujourd’hui sur la formation professionnelle qui crée des emplois. Nous avons des centres de formation professionnelle (CPF) qui n’ont pas encore un bon niveau par rapport à ce qui se fait de par le monde. Il n’y a ni plateau technique ni expertise. Ces experts sont venus pour poser le diagnostic », a expliqué Issa Tchiroma Bakary. Selon le ministre, quel que soit le niveau du candidat, il a besoin d’être formé en apprentissage parce que le savoir théorique qu’on lui dispense ne se substituera jamais en savoir acquis en entreprise. L’apprenti est en contact avec l’entreprise, participe à la production, et à ses côtés, il a un moniteur qui l’encadre. C’est pour cela que cette formation est nouvelle et indispensable.
Dans son contenu, la formation professionnelle est un apprentissage qui associe une formation chez un employeur et des enseignements dispensés dans un organisme de formation qui est une entreprise privée ou rattaché à n’importe quel ministère. Le candidat doit être âgé entre 16 ans et 29 ans. L’apprentissage permet de préparer un diplôme professionnel de l’enseignement secondaire et d’obtenir un diplôme de l’enseignement supérieur. La dur&ea...