Stabilisation des routes en terre : une nouvelle technique enseignée

Les ingénieurs du ministère des Travaux publics (Mintp), responsables des bureaux d’études, chefs d’entreprises et autres acteurs prennent part depuis hier à Yaoundé à un atelier de formation sur la technique de stabilisation des routes en terre. Cette rencontre présidée par le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi permet aux participants de s’approprier une nouvelle technique innovante appelée Liant hydraulique routier (LHR).  
Cette technologie porte sur le retraitement des chaussées dégradées grâce à un ciment à dosage rapproché appelé Liant hydraulique routier. Elle se distingue des autres en ce qu’elle permet de valoriser le matériau trouvé sur le site et limite ainsi le transport de nouveaux matériaux. Ce qui accroît le linéaire de routes tout en réduisant les coûts financiers. La LHR apporte aussi plus de résistance à la route, en renforçant sa capacité à faire face à toute forme d’agressivité liée au trafic. En termes de durabilité, le ministre des Travaux publics a indiqué que l’utilisation de ce procédé va prolonger de sept ans la durée de vie des routes en terre. L’autre avantage c’est l’insensibilité à l’eau. Une plus-value qu’on ne retrouve pas toujours dans les travaux de terrassement classiques. La nouvelle technique contribue à la stabilisation de la route, en rendant le corps de la chaussée dur et résistant à l’eau. Après la phase théorique, les responsables suscités vont se rendre dans la localité de Ngog-Mapubi, département du Nyong-et-Kéllé, région du Centre, jeudi prochain, pour expérimenter cette trouvaille, fruit de la coopération entre le Cameroun et le Maroc, notamment avec le groupe Cimaf. 
En effet, les routes en terre constituent une source de préoccupation. Sur un lin&e...