Protection des œuvres artistiques : les préoccupations camerounaises

En musique, le chœur constitué des étudiants des universités et grandes écoles de la capitale a chanté l’ode à la synergie dans le domaine de la propriété intellectuelle. Développer la coopération internationale et les institutions académiques, font partie du plaidoyer chanté. Un message reçu et apprécié par Daren Tang, président de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi). Ceci au même titre que le doigté du pianiste de la chorale. Actuellement en visite au Cameroun, le fonctionnaire international était l’hôte de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (Minac).
Passées les civilités d’accueil et de bienvenue, la partie camerounaise a présenté quelques axes de coopération à intensifier avec l’Ompi. C’est le cas de la réflexion sur la protection des ressources génétiques issues du patrimoine culturel et des savoirs traditionnels. À ce sujet, Daren Tang a annoncé l’adoption le mois dernier à Genève d’un nouveau traité sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels associés. Il a également été présenté la contribution de l’Ompi et son impact sur la filière du livre au Cameroun. Selon les chiffres officiels, les éditeurs camerounais sont partis de 5 % de parts de marché en 2015 à 92,6 % de nos jours. Des résultats renforcés par la promulgation en décembre 2021 de la loi portant organisation et promotion de la filière du livre au Cameroun. Sur le plan normatif, le Cameroun sollicite entre autres un accompagnement technique dans le processus de réforme des textes relatifs au droit d’auteur et à la gestion collective. À cela s’ajoute le renforcement des capacités des responsables dans ces domaines.
Le Minac a relevé les points saillants de la dynamique et fructueuse coopération...