Blé, riz, maïs, pomme de terre, etc. : il y a du potentiel
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 19 juil. 2024 10:18
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Des variétés sont développées autant par la recherche que par des paysans pour permettre d’augmenter la productivité.
A l’horizon 2030, le Cameroun doit avoir produit du riz, du maïs, du blé, du cacao, du coton, etc. en quantité. Mais cela ne sera possible que s’il y a des semences de qualité. Conscients de ce défi, divers acteurs s’activent pour produire assez de semences. En janvier dernier, au cours de la 10e session du Conseil national des semences et obtentions végétales, l’on indiquait qu’à date, dix nouvelles variétés (quatre en maïs, quatre en pomme de terre et deux en soja) avaient fait l’objet d’examen avant inscription dans le catalogue semencier national. Ladite instance avait aussi autorisé des tests sur d’autres variétés sur le terrain. L’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) a également mené ces dernières années plusieurs actions pour densifier la production semencière. Concernant le blé par exemple, en 2023, dans le cadre du Programme d'appui au renforcement de la production agricole au Cameroun (Parpac), cet institut a validé quatre variétés de blé à usage industriel. « Pour ce qui est de la production des semences de pré-base et de base (semences mères produites généralement à partir de semences d'origine par les sélectionneurs ou les mainteneurs grâce à la sélection conservatrice) de riz, maïs, sorgho/mil, blé, soja, pomme de terre, palmier à huile ; le renforcement de l’Irad en infrastructures, équipements et consommables de laboratoire pour la production de semences de pommes de terre ; la formation de 100 multiplicateurs de semences composites et hybrides maïs ; la livraison en cours de graines pré germées de palmier à huile », expliquait le ministre de l’Agriculture et du Développement rural lors de son passage devant la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale.
Au cours de cette année, des moyens ont été mis dans le cadre de ce même projet à travers entre autres les subventions pour les engrais et semences améliorées pour la production de 20.000 tonnes de blé, 9750 tonnes de mil/sorgho, 221.449 tonnes de maïs, 172 000 tonnes de riz, 24.000 tonnes de pommes de terre, 120.000 tonnes de maraîchers, 4000 tonnes de soja, entre autres. En termes d’existant, l’on a des champs semenciers de blé dans plusieurs localités du pays. Au cours d’une descente dans la région de l’Adamaoua en 2022, le DG de l’Irad avait recensé trois variétés de semences et 50 variétés provenant du Centre international pour la promotion du blé et du maïs dans son centre de recherche de Wakwa. Pour la variété Irad 1 par exemple, elle permet de multiplier des semences d’une superficie cultivable de 20 hectares en 60 tonnes de blé marchand. Il y avait aussi une vingtaine de variétés provenant des partenaires Asareca/Arc (Association For Strengthening Agricultural Research In Eastern And Central Africa). Tout ceci avait pour objectif de trouver des variét&eacut...
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