Contrôles de sécurité aux frontières : les pays africains en savent plus

Le Répertoire de clés publiques n’est plus de l’inconnu. Près de 100 éléments de police et d’administrations diverses venant de 14 pays en savent désormais plus sur cet organisme de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Pendant deux jours, des experts ont outillé les participants de cet atelier international sur les bonnes pratiques, les techniques et les éléments clés à maîtriser pour veiller sur le contrôle des frontières. Satisfaction assurée pour le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguélé, au moment de clore les travaux hier à l’Ecole formation de l’Autorité aéronautique à Nsimalen. « Cet atelier aura eu le mérite d’aord, de dresser un état des lieux des défis sécuritaires que rencontrent les États de nos deux sous-régions en matière de sécurisation des frontières ; ensuite, d’analyser les tendances globales en matière de fraude documentaire et de présenter les techniques de détection de ces fraudes ; enfin, rédiger les participants sur le rôle, les avantages et l’importance du Répertoire des clés publiques, ainsi que de les outiller à son utilisation pour un contrôle optimal, efficace et efficiente des mouvements des personnes et des biens au niveau des frontières », va-t-il relever.
La situation ne sera donc plus la même pour les pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest qui ont pris part à ces travaux. Côté Cameroun, le personnel qui veille au contrôle aux frontières assure en tout cas le changement qualitati...