Eliminatoires CAN 2025 : les Lions assurent l’essentiel

Les oppositions entre le Cameroun et la Namibie ont toujours été compliquées. Celle d’hier, la quatrième dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, en a encore été l’illustration. Les deux équipes se sont en effet séparées sur un nul vierge hier au Orlando Stadium de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, au terme d’une rencontre comptant pour la cinquième journée de la phase qualificative de la CAN Maroc 2025. Le Cameroun n’a pas forcément réalisé son match le plus abouti depuis le début de cette campagne, mais l’essentiel est sauf avec ce point qui lui permet de conserver la tête du groupe J. La Namibie, elle, est toute fière de ce point, le seul engrangé en cinq journées, qui lui permet de sauver l’honneur alors qu’elle est déjà éliminée.
Il faut dire que les Brave Warriors sont clairement venus avec l’intention de créer le plus de difficultés possibles à leur adversaire dans une rencontre disputée à huis clos. Leur sélectionneur, Collins Benjamin, a d’ailleurs aligné pas moins de six défenseurs. En face, Marc Brys a surpris son monde en restant fidèle à son équipe. Beaucoup pensaient que ce serait l’occasion d’un turn-over, mais le technicien n’a remplacé que les joueurs forfaits (Carlos Baleba, André Franck Zambo Anguissa et Bryan Mbeumo) dans un système en 4-4-2. Yvan Neuyou au milieu de terrain, Moumi Ngamaleu comme ailier et Franck Magri en soutien de Vincent Aboubakar en attaque ont ainsi fait leur entrée dans le Onze de départ. Sur le terrain, le Cameroun a eu de la peine à construire son jeu ou à se montrer offensivement dangereux. La défense a également fait preuve de quelques errements qui auraient pu se révéler fatals, avec la présence du virevoltant capitaine namibien Peter Shalulile. L’équipe a toutefois montré un meilleur visage dans les 20 dernières minutes avec notamment l’entrée de George-Kevin Nkoudou qui a apporté de la vitalité au jeu camerounais. 
Le résultat est là, les Lions n’ont pas pu marquer et on a vu des joueurs courts physiquement. La faute à la pr&eacut...