Fonction publique : sus aux agents fictifs

Finie la récréation pour certains fonctionnaires qui brillaient par leur absentéisme. Après de multiples rappels à l’ordre, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a mis un terme à ces va-et-vient, aux conséquences lourdes dans le fonctionnement de leurs administrations respectives. La série d'arrêtés portant révocation d'office de certains fonctionnaires et licenciement d’agents de l'Etat relevant du Code du travail a été signée lundi 18 novembre. Cette fois, 1172 personnels ont été sortis des effectifs. Ils sont entre autres enseignants, infirmiers diplômés d’Etat, cadres d’administration, techniciens du génie civil, contrôleur des régis financières.  Ils viennent s’ajouter aux 1981 licenciements et aux 424 révocations intervenus en 2021, portant ainsi le nombre total d’agents concernés par ces mesures disciplinaires à 3 577 au Cameroun.
Dans la note d’information rendue publique lundi, Joseph LE fait savoir que ces sanctions s’inscrivent dans le cadre de l'opération de Comptage physique des personnels de l'État (COPPE) lancée en 2018. Cette initiative vise à identifier et à expurger du fichier de l'État, les agents y figurant de manière irrégulière, notamment en raison d'une absence non justifiée, d'une démission ou d'un décès non déclaré.
Ces révoqués et licenciés n’étaient d’ailleurs pas les seuls sous la menace de sanctions. Dans la note d’information y relative, le Minfopra révèle que « nonobstant de nombreux communiqués de mise en demeure du ministre des Finances et du ministre de la Fonction publique à l'adresse des 8766 agents publics mis en cause, seuls 601 ont répondu aux demandes d'explications écrites qui leur étaient adressées et pour certains, déféré aux convocations du Conseil permanent de discipline de la Fonction publique ». Au terme des procédures disciplinaires, des réhab...