Yaoundé-Douala, Douala-Bafoussam, Edéa-Kribi… : attention, travaux !

Route Douala-Bafoussam : circulation en cours d’amélioration
Sur le chantier de la nationale No3 (Douala-Bafoussam) vendredi 6 décembre 2024, l'entreprise en charge des travaux est bien présente sur le terrain, dès l’entrée de la ville de Bomono, région du Littoral. Des affiches décrivent les activités avant, pendant, et après les travaux d'entretien confortatif en cours sur la section I, Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam. Les explications de Gabriel Nguifo, délégué départemental des Travaux publics pour le Moungo, au ministre des Travaux publics (Mintp) en visite de travail, permettent de se faire une idée précise sur les activités en cours. « Les techniciens passent la recycleuse a environ 20 cm en malaxant la chaussée existante, plus le surplus de concassé, pour reconstituer la couche de base. Ils imprègnent, sablent et posent une couche d'enrobé », détaille-t-il. Dans la foulée, Emmanuel Nganou Djoumessi demande si cette approche est respectée par tous les techniciens. Le délégué répond par l'affirmative. Plus loin, à l’entrée de la ville de Souza, le résultat des opérations ci-dessus décrites est visible. Le revêtement des bandes déjà recyclées ou traitées se dessine, grâce à la technique de recyclage qui consiste à « scarifier les bandes dégradées, les malaxer et les réutiliser en ajoutant du matériau appelé concassé 0,32/5. On mélange tout ça, on compacte, puis on applique le revêtement en béton bitumineux », explique Duclair Djiofack, conducteur des travaux de l'entreprise Cabte. Il ajoute que malgré les contraintes, notamment les problèmes d’approvisionnement liés à la qualité de la route, les délais seront tenus (mars 2025).
Passé cette section, le reste du voyage est un parcours du combattant. Des nuages de poussière et autres nids-de-poule béants accompagnent l’usager tout au long de son périple. Peut-être plus pour très longtemps, au regard de l’évolution des activités sur le terrain, marquée par la multiplication des ateliers. Du côté de la deuxième section qui va du Pont du Mkam jusqu'à Bandjoun, ça bouge également. Les éléments préfabriqués sont déjà prêts pour l’installation des dernières buses. Les scarifications ont aussi commencé au niveau du centre-ville de Kekem. Le maintien de la circulation à partir de la ville de Bandja jusqu’au pont du Nkam est effectif.

Entrée Est de Douala, phase 2 : les travaux ont repris
Après sept mois d’intenses pluies, les travaux ont repris avec intensité depuis novembre dernier. Une espèce de boulevard avec des aménagements qui séduisent au passage est visible. « On avance sur la fin des terrassements en allant vers la Dibamba. À présent, l’accent est mis sur le grave bitume qui est l’avant-dernière couche. Les bordures en double béton armé, linéaire de séparation, sont aussi effectuées pour matérialiser la voie de transit et, sur les côtés, les travaux se poursuivent. Nous avons aussi dégagé les endroits où nous attendons les aménagements en concertation avec la Communauté urbaine de Douala », explique Jacques-Didier Mbock, chef de mission assistant technique à Magil. Si dame pluie ne s’invite pas à nouveau, « le barreau routier devrait être achevé fin mars. Même si certaines zones restent en attente des travaux de pont supérieur et de passage inférieur et des aménagements latéraux qui seront faits en grave bitume pour permettre une circulation fluide », indique-t-...