Lutte contre le blanchiment de capitaux : comment rectifier le tir

Réunis vendredi dernier sous la présidence du ministre des Finances, les membres ont évalué les progrès enregistrés et arrêté le plan d’actions de 2025.

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a ouvert vendredi 27 décembre dernier les travaux de la deuxième session du comité de coordination des politiques nationales de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBCFT) et de la prolifération des armes de destruction massive dont il assure la présidence. Cette rencontre de l’outil  de veille gouvernementale dans l’appréciation et l’évaluation du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme avait pour objectif de faire une évaluation du combat contre ces fléaux, et voir où l’on en est avec les actions contenues dans le plan d’action élaboré de concert avec le Groupe d’action financière (Gafi). Mais aussi, corriger les défaillances constatées dans le dispositif national de lutte qui avait conduit au classement du Cameroun dans la liste de pays sous surveillance renforcée (liste grise). Un statut qui, comme l’a indiqué Louis Paul Motaze, n’honore pas le Cameroun. Il faut donc tout faire pour en sortir le plus rapidement possible. Lors de la dernière plénière du Gafi en fin octobre dernier à Paris, les efforts fournis par le pays avaient déjà été appréciés. Le Cameroun devait juste avancer plus vite et s’est donné jusqu’à septembre 2025 pour combler ses insuffisances. 
En effet, 11 résultats immédiats doivent être assurés pour que le pays sorte de cette liste. « Quand on parle de liste grise, il s’agit de se conformer aux recommandations du Gafi. Donc lorsqu’on dit qu’un pays entre dans la liste grise, cela signifie que parmi ces recommandations, il y en a certaines pour lesquelles le Cameroun n’est pas conforme. Nous travaillons actuellement sur ces faiblesses qui ont été identifiées. Le comité de coordination c’est justement l’une des recommandations du Gafi. Il s’agit de l’instance nationale de la lutte contre le blanchiment de capitaux des Etats. Ce comité nous aidera à identifier les faiblesses dans toutes les structures étatiques et non étatiques et nous allons travailler pour y remédier », a indiqué Salomon Ndje, chargé d’études à l’Anif. Le Cameroun fait tout po...

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