Diamants bruts : plus de 6000 carats produits en 2024

2024 a été une année plutôt lumineuse pour le Système de certification du processus de Kimberley (Scpk). L’instance a en effet enregistré une production de diamants bruts de 6 219,81 carats pour un revenu de 119,841 millions de F. Un volume deux fois plus important que celui de 2023 au terme de laquelle 3 305,79 carats de diamants bruts avaient été produits. Une avancée parmi tant d’autres appréciées lors d’une session budgétaire présidée par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Fuh Calistus Gentry jeudi 16 janvier dernier à Yaoundé. Outre l’examen du budget 2025, les travaux ont porté sur l’examen et l’évaluation des activités menées au cours de l'année 2024, entre autres.
Ainsi, en 2024, la structure a pu assurer les contrôles internes, la lutte contre les trafics et la contrebande des substances minérales précieuses et semi-précieuses et l'amélioration de la production nationale des diamants bruts. Tout ceci, grâce à un budget équilibré en recettes et en dépenses à 1, 008 milliard de F. Mais selon Daniel Mackaire Eloung Nna, coordonnateur du secrétariat technique du Secrétariat national permanent du processus de Kimberley (Snppk) l’organisation a peiné à atteindre ses objectifs, du fait des difficultés auxquelles elle a été confrontée. On parle notamment de « l'obsolescence de certains textes organiques au regard des nouvelles orientations des principes et exigences du Scpk et des nouvelles missions assignées au Snppk dont la traçabilité de l’or issu de l'exploitation artisanale semi-mécanisée. Il y a aussi le niveau trop élevé des droits de douanes sur l'exportation des diamants bruts qui continue à plomber les exportations », a indiqué Daniel Mackaire Eloung Nna.
En 2025, il s’agira pour le Snppk de continu...