Filières riz et cacao: Le coup de pouce japonais

Des femmes en plein entretien des rizières, des experts en séance de formation de futurs riziculteurs. Telle est l’ambiance qui régnait vendredi 14 février dernier au quartier Nkolbission à Yaoundé, site d’implémentation du Projet de développement de la riziculture irriguée et pluviale (Proderip). Lancé en 2011, ce projet qui est aujourd’hui à sa deuxième phase vise, selon Bertine Réginald Ze-Nkpwang, son coordonnateur national, à augmenter la production et la vente du riz dans les zones cibles que sont les régions du Centre, du Sud, de l’Est, du Nord-Ouest et de l’Ouest. Avec l’appui du Japon à travers son agence de coopération (Jica), il était question de favoriser l’accès à la semence de qualité, de diffuser les techniques rizicoles auprès d’un plus grand nombre d’agriculteurs et de promouvoir la vente de riz usiné. Des stratégies qui à ce jour portent des fruits palpables comme l’ont constaté des hommes de médias en visite sur ce site dans le cadre de la 4e édition de la tournée de presse de l’ambassade du Japon débuté le 13 février dernier. Grâce à l’appui et à l’expertise du Japon, les techniques de culture et d’entretien des rizières ont nettement évolué. Ce qui, selon Bertine Réginald Ze-Nkpwang, se traduit par un renforcement de capacité agricole, l’amélioration de la production de la semence et des techniques de séchage et d’usinage du riz. La production est déjà visible en magasin, moyennant plus de 2000 F pour deux kilogrammes. De quoi rivaliser avec les marques importées qui ont longtemps dicté leur loi. « Nous ne prétendons pas en finir avec les importations mais susciter davantage l’intérêt des consommateurs vis-à-vis de la production de riz local tout aussi délicieux et vitamin&eacut...