Dialogue, reboisement, mesures de compensation, etc.Des solutions existent

S uite aux évènements du 6 au 7 février dernier, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, a présidé une réunion interministérielle le 12 février. Les chefs de département ministériel concernés à des degrés divers par le problème du Parc national de Ma Mbed Mbed ou leurs représentants y ont pris part. Il était question de faire le point de la situation sur le terrain et de proposer des solutions pour une meilleure gestion des préoccupations soulevées par les populations impactées par la mise en place de cette aire protégée. Parmi les mesures préconisées, il y a la priorisation du dialogue sur ce dossier et d’autres du même type qui pourraient se poser dans des conditions similaires à l’avenir. C’est dans cet esprit que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a été dépêché par le président de la République la semaine dernière à Kaélé, chef-lieu du département du Mayo-Kani. L’échange avec les autorités administratives, les maires, les chefs traditionnels, les acteurs politiques et associatifs du département, lui a permis d’avoir une idée précise des aspirations des habitants et de recueillir leurs arguments en faveur de l’annulation du décret de création du parc. Tout ceci en passant par la même occasion le message de l’apaisement. Le dialogue préconisé lors la réunion présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement, inclut aussi des actions de communication à travers la sensibilisation des populations pour éviter tout malentendu ou la désinformation à des fins d’instrumentalisation politique. L’autre solution proposée est le changement du nom du parc puisque celui actuel, « Ma Mbed Mbed », serait une insulte se rapportant à des attributs intimes, selon les riverains. On a également évoqué le lancement d’une opération de reboisement avec des arbres comestibles. Question d’augmenter la quantité de nourriture à disposition des pachydermes qui n&rsquo...