Théâtre: Le salaire de l’avarice

En représentation du 12 au 15 février dernier à l’espace Karefour de Yaoundé, la pièce « Kada Kada Minlo’o » interpelle sur les dangers de l’individualisme en communauté.

«Tant que tu ne me dis pas comment je m’appelle, tu ne mangeras pas de cette viande », parole de Kada Kada Minlo’o, l’énorme buffle à la tête d’homme et aux ailes à Akoe, le chasseur. Ce dernier connaîtra toutes les peines du monde pour parvenir à ses fins, et surtout manger à sa faim. Engagé dans un projet solitaire de consommer son butin de chasse loin des regards indiscrets des autres villageois en proie à une famine sans précédent due à la sécheresse, Akoe fera recours à maintes reprises à Ngandi Minso Soli, le sage du village. Des consultations dont le but est de lui rappeler le nom du mystérieux animal. Au sortir de chaque visite, le chasseur est distrait sur le chemin du retour au regard d’un assaisonnement potentiel (piment rouge, le manioc) du bouillon de gibier en guise de menu du jour. Rongé par la fringale après avoir essuyé plusieurs revers, Akoé retourne au village et raconte ses mésaventures aux autres habitants qui, en retour, lui offrent un repas. « Kada Kada Minlo’o » a séjourné du 12 au 15 février 2025 à l’espace Karefour à Yaoundé. La pièce est une adaptation d’un conte tiré du recueil intitulé : « Contes et légendes de mon enfance » de Martial Hervé Atangana Owono aux Editions Ifrikiya en 2017. Chacune des représentations a été montée par le metteur en scène, André Takou Saa. Ses qualités d’artiste protéiforme ont été d’un grand apport dans la performance de Steph Barber, l’interprète de tous les rôles de la pièce. Sur la scène, le monologue a permis au...

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