Période électorale: Attention, fake news !
- Par Lucien BODO
- 25 févr. 2025 08:50
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
Véritable gangrène, ce fléau peut influencer négativement le processus et créer des situations explosives s’il n’est pas combattu avec vigueur. Les différents acteurs sont ainsi appelés à prendre des mesures appropriées.
Une information qui n’a pas encore fait grand bruit. Elections Cameroon (Elecam) a créé, il y a quelques jours, une page Facebook dont la mission est essentiellement de traquer les fake news autour du processus électoral. Qu’il s’agisse des inscriptions sur les listes électorales, de la préparation des scrutins, de la publication des données diverses, de la proclamation des résultats d’une élection, etc. Le nom de la plateforme est assez éloquent à ce sujet : « Elecam Fact-Checking Page ». Ce choix rappelle à quel point les périodes électorales sont souvent propices à la désinformation. Un problème qui touche tous les acteurs du processus électoral. Il y a bien sûr Elecam, dont les activités peuvent, d’une manière ou d’une autre, être impactées. Mais il y a également l’administration, les partis politiques, la société civile et, bien évidemment, les médias. L’expérience de la présidentielle de 2018 montre que l’initiative prise par Elections Cameroon est la bienvenue. Il y a sept ans, on avait assisté à une explosion en termes de fake news. Il y avait par exemple eu une vidéo reprise par la presse et où l’on faisait dire au parlement allemand qu’il reconnaît la victoire d’un des candidats au scrutin présidentiel, le jour même de l’élection. Après vérification, il s’est avéré que dans cette vidéo, la traduction de l’allemand vers le français n’avait absolument rien à voir avec le propos d’origine. Cette période avait aussi été marquée par une multiplication de faux comptes de personnalités et de partis politiques sur les réseaux sociaux (principalement Facebook et Twitter). Des pages qui diffusaient des nouvelles fabriquées de toutes pièces mais qu’une grande partie des internautes prenaient pour des vérités. Ceci, malgré les démentis parfois publiés par les acteurs évoqués dans ces écrits et autres montages audios ou vidéos. On avait aussi eu droit à des sondages en ligne menés par des institutions inconnues au bataillon et qui semblaient vouloir orienter les votes en faveur de tel ou tel autre candidat. Au regard de l’ampleur de la situation, des responsables de Méta (entreprise propriétaire de Faebook) avaient séjourné au Cameroun en août 2018, à la demande des autorités, dans le ...
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