Yaoundé : du sang neuf dans les hôpitaux

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les directeurs nommés vendredi dernier par décret du Premier ministre, chef du gouvernement dans certaines formations hospitalières de Yaoundé ont déjà commencé à travailler. Ils n’ont certes pas encore été installés officiellement, mais au terme d’une journée marathon, le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, Pr. Louis Richard Njock, a procédé mercredi à la passation de service technique entre les entrants et sortants de l’Hôpital central, du Centre des urgences et de l’Hôpital Jamot. Des procédures administratives par-ci, une ou deux prescriptions par là…
De toute évidence, ce n’est pas au Pr. Pierre Ongolo Zogo qu’il a fallu faire un cours magistral pour qu’il comprenne l’ampleur de la tâche qui l’attend. Le tout nouveau directeur de l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) occupait jusqu’à sa nomination, le poste de conseiller médical dans cette formation hospitalière. L’agrégé des facultés de médecine, spécialiste en radiologie imagerie médicale, analyste des politiques et systèmes de santé, etc. a le curriculum et l’expérience qu’il faut pour diagnostiquer à chaud les maux auxquels il faudra s’attaquer prioritairement. 
Selon le promu ils s’appellent : vétusté de certaines infrastructures qu’il faudra réhabiliter ; amélioration des équipements ; restauration de la confiance entre le personnel soignant, et les patients, qui couvent depuis de longues années un vieux doute sur l’intégrité des premiers cités… Le vagabondage professionnel – collusions avec des structures externes à leur hôpital employeur – et le clientélisme en étant les ferments.
Les préoccupations ne sont peut-être pas les mêmes, à l’Hôpital Jamot. Pour autant, le Dr Daniel Ekoua qui en prend les rênes sait où il va et ce qu’il a à y faire. Le lauréat de la 24e promotion du CUSS (1999), ancien médecin-chef du Centre mé...