Extrême-Nord : la sécurité en examen

Au cours de la réunion de coordination administrative et de maintien de l’ordre le 13 mars dernier à Maroua, le gouverneur a donné des instructions afin que cesse la spirale de la violence dans la région.

Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord n’a pas mâché ses mots lorsqu’il s’est adressé à ses administrés à Maroua le 13 mars 2025.  « La tolérance administrative qui a prévalu jusqu’ici relève désormais du passé… Dorénavant, les personnes impliquées dans des actes de subversion et de rébellion seront systématiquement interpellées et présentées à la justice. Force restera à la loi ». C’était à la faveur de la tenue de la réunion de coordination administrative et de maintien de l’ordre pour le compte du premier trimestre de l’année 2025. Dans son intervention, le gouverneur a relevé que l’année 2024 s’est achevée sans incident majeur ; Midjiyawa Bakari a relevé, pour le décrier, le fait que depuis le début de cette année, des mouvements sociaux ébranlent la sécurité dans la région. Il a fait allusion, entre autres, au conflit intercommunautaire Massas-Musey survenu à la suite de vols de bétail, à l’occupation de la voie publique à la suite des dégâts causés par les éléphants, à l’incident enregistré lors de la visite de travail du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, au vandalisme des élèves suite à la prise en charge des frais d’examens par le chef de l’État, au vandalisme des locaux de la préfecture de Yagoua par les riziculteurs, à l'occupation de la voie publique par les populations en réclamation de l'annulation du décret portant cré...

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