Recommandations du Grand dialogue national : la mise en œuvre avance

Les membres de la commission, le clergé, les chefs traditionnels et les autres parties prenantes doivent clairement maintenir un dialogue soutenu avec tous les acteurs de la société afin de continuer à relever les défis liés à la mise en œuvre des recommandations du grand dialogue national ; il faut renouveler les efforts diplomatiques pour continuer à perturber les réseaux sécessionnistes et les commanditaires résidant à l'étranger et étendre les procédures judiciaires à tous les criminels identifiés, où qu'ils résident ; il faut contrer les récits négatifs en chargeant les représentants diplomatiques de lutter contre la désinformation et en demandant à nos ambassades d'engager les fonctionnaires de leurs pays hôtes à présenter les efforts de paix entrepris par le gouvernement… Voilà entre autres recommandations présentées hier à l’issue de la 6e session du Comité de suivi de de la mise en œuvre et de l’implémentation des recommandations du Grand dialogue national, présidée à l’auditorium de ses services par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Une dizaine de recommandations touchant à des secteurs aussi variés que la participation aux élections, le renforcement de la décentralisation, l’utilisation accentuée des réseaux sociaux pour contrer les attaques des groupes armés et de leurs commanditaires, dont certains sont établis dans des pays amis du Cameroun.
En ouvrant les travaux, le Premier ministre, chef du gouvernement, par ailleurs président du Comité de suivi, a salué les avancées déjà enregistrées sur le terrain. Elles prennent la forme de réalisations, conformément aux directives issues de la concertation qui, à l’initiative du président de la République, avait regroupé à Yaoundé les Camerounais de toutes les sensibilités et issus à la fois de la diaspora et du terroir. Joseph Dion Ngute s’est dit satisfait de ce que le « plan présidentiel pour la reconstruction et le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a adopté une stratégie plus inclusive consistant à impliquer la base dans le cadre stratégique de mise en œuvre ». Il s’est en outre félicité de ce que les sites permanents pour les centres DDR construits dans les localités de Tiko et Bafut ont enregistrés « environ 3 500 anciens combattants qui se sont inscrits dans le processus, alors que d’au...