Accès au financement des femmes rurales : des pistes de solutions

Ce ne sont pas les projets qui manquent. Les femmes rurales ont de vastes de champs de manioc, de tomate, de plantain, d’ananas, etc. Mais lorsqu’arrive le moment de la transformation, la plupart sont bloquées par le manque de financement. Résultat, une grande partie de leur production finit à la poubelle. Pour inverser la tendance, Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) les a conviées à Yaoundé mercredi 2 avril dernier. Objectif, les faire participer aux côtés des responsables d’institutions bancaires, des entrepreneurs, des représentants de la diaspora et des missions diplomatiques, à une table-ronde sur le thème « La finance inclusive en faveur des femmes du monde rural. » Assises organisées en partenariat avec la Chambre de commerce africaine du Benelux et la Queen Mother Consultancy des Pays-Bas.
D’après Marie Thérèse Abena Ondoa, l’autonomisation des femmes rurales fait partie des priorités du Minproff. « Nous les avons fait venir afin qu’elles sachent qu’elles ne sont pas oubliées. Il y a des structures qui peuvent leur permettre d’accéder à des financements proportionnels à leurs ambitions, qui peuvent aussi leur apprendre à bien gérer les fonds et faire évoluer leurs entreprises », a souligné le ministre. Initiative saluée par Nicaise Appoline Ngono, présidente du Réseau des femmes rurales. « Dans notre réseau, nous faisons de petites épargnes mais elles ne sont pas à la hauteur des financements requis. Ces assises nous permettent d’être en contact avec des banques qui accordent des crédits à taux zéro. C’est une bonne chose pour nous », a-t-elle déclaré. Surtout qu’au cours des échanges, les institutions bancaires leur ont présenté le mode opératoire. « Vous devez être bien structurées. Tout en ayant de bons produits et qui sont aussi bien emballés. Le packaging est très important. Le vol...