Des actions concrètes sur le terrain

Tous ceux qui se sont rendus dans l’arrondissement de Yoko, région du Centre, au cours de ces deux dernières années, se sont certainement rendus compte du changement de cette localité. Les routes sont bien tracées et bitumées, les arbres sont bien verts parce qu’étant bien entretenus. Dans les rues, les ordures sont quasi inexistantes, les abords des maisons sont propres, etc. En fait, l’exécutif communal de cette mairie a opté pour une ville verte et la réponse des populations est favorable. Ce qui fait de cette localité, un « El Dorado » en devenir. Ceci est rendu possible grâce à une volonté du gouvernement qui, à travers son instrument opérationnel, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) a mis en place plusieurs outils pour le financement des projets en lien avec la lutte contre les changements climatiques. Ce guichet est créé pour toutes les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) sans exception, les régions et toutes les communes. Cependant, leurs manifestations sont différentes selon les zones agro-écologiques. Les acteurs privés ou associations inscrits au sein d’une collectivité peuvent bénéficier de ces fonds. Pour bénéficier de ces facilités, le soumissionnaire doit apporter 15% du coût du projet et la contribution de solidarité (subvention) est de 85%.
Les types de projets éligibles au financement par ce guichet sont quatre. Les projets d’adaptation visant à réduire la vulnérabilité des populations face aux impacts du climat, comme la gestion durable des ressources en eau, la lutte contre l’érosion des sols, ou encore l’aménagement de la résilience des infrastructures publiques ; les projets qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre tels que le développement des énergies renouvelables ; les projets de sensibilisation et de renforcement des capacités des populations et leurs part...