Présidentielle au Gabon : demain, jour de vérité
- Par Sainclair MEZING
- 11 avril 2025 11:26
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Les quelque 846 000 électeurs attendus aux urnes ce samedi choisiront celui qui dirigera le pays au cours des sept prochaines années, parmi les huit personnalités en lice.
Qui sera le tout premier président élu du Gabon post-Bongo ? Qui présidera aux destinées de ce pays d'à peine 2,3 millions d'habitants au cours des sept prochaines années ? Plus de 846 000 Gabonais éliront ce samedi le futur président parmi les huit candidats qui viennent de défendre, deux semaines durant, leurs projets de société respectifs. Le président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a mobilisé d'importantes ressources tant humaines que financières et matérielles, a pu parcourir les neuf provinces du Gabon et aller même dans les coins les plus reculés. Plusieurs formations politiques, à l'instar du Parti démocratique gabonais (PDG) d'Ali Bongo Ondimba dont il est le tombeur à la suite d'un coup d'État survenu le 30 août 2023, la société civile, les cadres de l'administration, les opérateurs économiques et même les chômeurs ont rejoint la caravane du « Rassemblement des bâtisseurs », la plateforme dont il est le promoteur à travers le slogan de campagne « C'BON », de ses initiales.
Face au président de transition présenté comme super favori, des adversaires modestes qui ont eu de la peine à mener autant que lui une campagne électorale tambour battant. A l'exception peut-être de l'ancien Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze qui dans sa stratégie a privilégié le porte-à-porte et a également réussi à parcourir l'ensemble du pays. Contrairement à d'autres qui n'ont pas pu se déployer autant sur le terrain, mais qui croient tout de même en leurs chances, à l'instar de Zenaba Guinga Chaning, la seule silhouette féminine en course qui, à 36 ans, veut créer la surprise ce 12 avril au soir en devenant, comme elle-même l'affirme, la toute première femme présidente au Gabon.
Pour une certaine opinion, ce déséquilibre des forces en présence trouve son explication dans « l’accaparement » des moyens de l'État par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, même si ses partisans s'en défendent. Mais surtout l'élimination de certains poids lourds de la scène politique gabonaise par la nouvelle Constitution qui écarte à l'élection présidentielle tous ceux ayant plus de 70 an...
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