Contrôle des finances publiques : le Conseil de discipline à pied d’œuvre
- Par Jean Francis
- 17 avril 2025 13:58
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Après une cérémonie solennelle de lancement de ses activités très courue hier, cette instance s’est tout de suite mise au travail pour examiner les premiers dossiers reçus au cours de cet exercice.
La cérémonie solennelle de lancement de ses activités pour le compte de l’année 2025 n’aura duré que le temps des usages protocolaires. Le Conseil de discipline budgétaire et financière (CDBF) s’est immédiatement mis au travail hier dès la fin de la matinée à son siège dans les locaux du Contrôle supérieur de l’Etat, pour prendre connaissance des premiers dossiers qui lui sont soumis. Une façon de rappeler que « Le CDBF existe. Le CDBF n’est pas mort », comme l’a souligné, dans un tonnerre d’applaudissements, Mbah Acha Rose Fomundam. En sa qualité de présidente du Conseil de discipline budgétaire et financière, le ministre délégué à la présidence de la République, chargé du Contrôle supérieur de l’Etat procédait au lancement solennel des activités de cette instance interministérielle chargée de sanctionner les agents de l’Etat indélicats, ceux des collectivités publiques locales, des établissements ou organismes publics ou parapublics dans le cadre des indélicatesses commises dans la gestion du bien public. Placée sous le très haut patronage du président de la République, la cérémonie d’hier a été particulièrement courue : pratiquement tout le gouvernement, les représentants de la Cour suprême, les directeurs généraux des entreprises et établissements publics, les parlementaires, les représentants des collectivités territoriales décentralisées…
Le CDBF existe et les résultats présentés sur son bilan de la période 2008-2023 plaident en sa faveur. 137 cas de saisine des autorités compétentes ont été enregistrés, venant notamment de la présidence de la République et de certains départements ministériels. 1058 fautes de gestion ont été sanctionnées, alors que 347 présumées irrégularités ont été acquittée. Sur les irrégularités sanctionnées, l’engagement des dépenses sans pièces justificatives suffisantes arrive en tête. Sur la même période, le montant total des amendes spéciales infligées aux personnes mises en cause dépasse les 245 millions de F, là où le préjudice subi par la puissance publique s’élève à plus de 145 milliards de F. Le recouvrement de ces sommes étant du ressort du Trésor public, pour ce qui est dû à l’Etat du Cameroun. Les autres entités publiques ne jouissant pas du privilège du Trésor doivent s’y prendre elles-mêmes, sous la responsabilité du ministre de tutelle...
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