Audiovisuel africain: Un marché en création

C’est l’objectif du Salon international dédié au secteur, officiellement ouvert vendredi dernier à Douala par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication.

La 3e édition du Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (Sinac) s’est ouverte le 25 avril 2025 au Parcours Vita, dans l’arrondissement de Douala V, sous le thème : « Audiovisuel africain et révolution numérique : l’IA et la TNT, enjeux et défis pour une création de contenus compétitifs ». La cérémonie d’ouverture été présidée par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, en présence d’autorités camerounaises et étrangères, d’acteurs de l’audiovisuel venus du continent et au-delà. Les délégations viennent ainsi du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Tchad, du Congo, du Gabon, du Mali, des Etats-Unis, de la France… Mention spéciale a été faite dans les différentes allocutions de l’importante délégation venue du Niger, conduite par Tiemogo Abdoulaye, conseiller spécial en communication du président de la République. Le thème central de cette 3e édition parrainée par Charles Ndongo, Dg de la Crtv, se justifie par un contexte mondial où la révolution numérique est en plein essor et l’intelligence artificielle, les technologies de transmission numérique comme la TNT (Télévision numérique terrestre) sont de plus en plus présentes dans l’industrie audiovisuelle. Alors, il est question pour le Sinac, dont l’ambition est de devenir le marché de référence des contenus visuels africains, d’explorer comment l’Afrique peut tirer parti des technologies émergentes du numérique pour créer des contenus compétitifs. Pour Yolande Bodiong, promotrice de l’évènement, un modèle africain innovant est possible avec la volonté politique des Etats. D’où la présence des décideurs au Sinac, en plus des experts, créateurs, producteurs, techniciens, etc. de l’audiovisuel. A travers des masterclass, conférences, ate...

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