Conférence ministérielle de l’OMC : l’Afrique francophone prépare ses arguments

L’Afrique ne veut pas blablater au cours de la 14e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui va se tenir au Cameroun du 26 au 29 mars 2026. C’est en tout cas ce que l’on peut conclure après avoir écouté les différentes parties qui prennent part depuis hier, 28 avril 2025, à l’atelier préparatoire à cet évènement initié par  l’Organisation internationale de la francophonie et l’Organisation mondiale du commerce. Des responsables des administrations commerciales de plusieurs pays francophones et de l’Océan indien sont déterminés à accorder leurs violons pour parler d’une seule voix sur les différentes thématiques au cours de cette rencontre. Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, qui a ouvert les travaux en a dénombré au moins huit. 
L’agriculture, la sécurité alimentaire, la facilitation des investissements, le commerce électronique, les subventions à la pêche, le commerce et l’environnement, la réforme de l’OMC, etc. C’est que le contexte économique mondial même impose à l’Afrique, parent pauvre du système commercial multilatéral, de se pencher sur ces réalités. « La question c’est de savoir jusqu’à quand? Et, on attend de voir comment l’OMC va réagir face à ces situations. La concertation de Yaoundé devra donner le ton, tout au moins, en ce qui concerne l’espace francophone et l’Océan indien sur les thèmes sur lesquels il faudra travailler en 2026. Nous voulons que Yaoundé soit une fierté pour l’Afrique, pour l’OMC. Que Yaoundé marque le premier pas de ce New Deal que nous souhaitons de l’OMC. Donc, la concertation devra réfléchir sur un certain nombre de thèmes qu’il faudra vendre aux autres membres pour éviter cet enlisement à travers des débats qui portent sur des sujets multiples et qui ne nous permettent pas depuis Doha, de réellement aboutir à des choses qui favorisent le commerce mondial », a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana. Avis partagé par plusieurs participants. 
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