Femmes journalistes : l’autonomisation par le professionnalisme

Des visages vus à la télé ou sur les réseaux sociaux. Certaines plumes en devenir du concours Perika n’ont pas caché leur émerveillement samedi dernier avant la proclamation des résultats. Elles ont assisté au Grand Talk organisé par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C) dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Sur le panel, Evelyne Mengue à Koung, présidente de la section camerounaise de l’Union de la presse francophone, Rashel Octavie Malongo, journaliste-écrivaine et chef du département communication du Sénat, Céline Victoria Fotso, entrepreneure et experte en réseaux sociaux, Serge Banyimbe, chef secteur communication et information au Bureau régional Afrique centrale de l’Unesco et G-Laurentine Assiga, journaliste et présidente du RJ2C, ont interagi sur le thème « Femmes journalistes, réalités et défis d’autonomisation ».
Dans un premier temps, il a été question pour les professionnelles autour de la table, de partager des expériences, des réalités actuelles ou passées. Céline Victoria Fotso, CEO Je Wanda & Co, est revenu sur le regard porté sur la jeune entrepreneure à ses débuts. « J’ai parfois eu besoin de m’affirmer comme femme de mon âge », a-t-elle relevé. Tout comme la vulnérabilité des stagiaires dans les rédactions relevée par Rashel Octavie Malongo en relatant des comportements déplacés de certains professionnels. L’ancienne présentatrice du 13h sur les ondes du Poste national a édifié l’assistance sur son parcours qui lui permis de s’affirmer dans des rubriques jadis proscrites de facto aux femmes. Un vécu renforcé par le constat de Serge Banyimbe relatif à la situation compliquée des journalistes au féminin exerçant dans les médias audiovisuels. 
En matière d’autonomisation, les dénominateurs communs des échanges ont été ...