Du pétrole…à la paix : la discrétion, principal mode opératoire

Qatar
Le 18 mars dernier, le monde entier a été agréablement surpris de la rencontre à Doha entre le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC) et son homologue Paul Kagame du Rwanda, dans une médiation conduite par le Qatar. Les deux hommes d’Etat ont discuté d’un projet de cessez-le-feu à l’Est de la RDC. Plusieurs propositions allant dans ce sens, faites par la sous-région ou l’Union africaine, avaient échoué et une rencontre entre les deux voisins semblait être impossible, tant les positions étaient tranchées de part et d’autre. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dès le lendemain de la rencontre, avait remercié l’Emir du Qatar qui avait pesé de tout son poids dans ce rendez-vous historique. Bien plus, mercredi dernier, l’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a rencontré au Qatar des représentants du Rwanda et de la RDC pour tenter de trouver une issue à la crise au Nord et au Sud-Kivu.

Arabie Saoudite
Au sujet du conflit Ukraine-Russie, l’Arabie saoudite a abrité des négociations cruciales entre les Etats-Unis et l’Ukraine. Des observateurs voient derrière cette initiative, des objectifs économiques et stratégiques qui visent le renforcement de sa position géopolitique et économique tout en consolidant son influence sur la scène internationale.  En jouant un rôle central dans les négociations, l’Arabie saoudite cherche à renforcer sa position de fournisseur-clé d’énergie, en attirant les investissements étrangers dans des secteurs non liés au pétrole. En août 2023, Ryard avait organisé une conférence à Djeddah afin d’évoquer un futur plan de paix entre l’Ukraine et la Russie, en présence d’une quarantaine de pays.

Les Emirats arabes unis
Les Emirats arabes unis ont joué le rôle de médiateur pour un échange de prisonniers entre la Russie et les Etats-Unis qui s’est déroulé le 10 avril 2025 sur leur sol à Abu Dhabi. Un citoyen russe contre un citoyen américain. C’&eacut...