Livre : Guide pour la bonne traduction

Le plaidoyer de Thomas d’Aquin Tabi Nkoumavok est contenu dans son nouvel essai présenté le 7 mai dernier à Yaoundé.

Concilier le dire et le vouloir-dire. Qui s’exprime ? Qu’est-ce qu’il veut dire ? Autant de questions auxquelles font face les traducteurs dans l’exercice de leur métier. Thomas d’Aquin Tabi Nkoumavok y apporte des éléments de réponse dans son nouvel essai. « De la sémantique à la traduction, Une approche sémantico-morphosyntaxique de la traduction » est le titre de cet ouvrage présenté au public de Yaoundé le 7 mai dernier au Centre culturel camerounais. 
Paru aux Editions Jets d’encre, le livre est préfacé par Georges L. Bastin, traducteur agréé et professeur titulaire à l’Université de Montréal. L’universitaire canadien y invite étudiants, enseignants et traducteurs « à extraire de cette mine d’or, les pépites qu’elle recèle ». À cet effet, il affirme qu’« il est clair qu’on peut lire en filigrane de cet ouvrage un plaidoyer pour la bonne traduction, la traduction raisonnée, la traduction humaine, à l’heure où l’intelligence artificielle prétend prendre toute la place ». En posture de critique littéraire, Lazare Etoundi résume la proposition de l’auteur en la maîtrise du texte, du contexte et du paratexte pour pouvoir réaliser la traduction adéquate.
« Il est important de savoir que tout est contextuel dans la vie. La pensée est contextuelle et elle est créatrice de contenus infrastructurels, matériels, informationnels », a indiqué Thomas d’Aquin Tabi Nkoumavok. Pour ce dernier, la traduction n’est guère littérale. « On ne traduit pas ce qui est dit mais plutôt ce qu’on veut dire », a-t-il insisté avant de donner un cas d’illustration. « I’m going home » en anglais est littéralement traduit « je vais à la maison » en français. En fonction du contexte, la traduction change s’il s’agit d’un agent public ayan...

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