Arts visuels : le Cameroun en vibrations à Paris

Quatre artistes émergents, accompagnés du plasticien Jean David Nkot, exposent leurs œuvres depuis le 16 mai dernier en France dans le cadre du programme « Traversées africaines ».

Parmi les 24 expositions prévues à Paris et en Île-de-France du 13 mai au 1er juin 2025 officiellement dans le cadre de la 5e édition du programme d'art contemporain « Traversées africaines », il y a « Ces Vibrations intérieures… ». L’exposition, déployée entre les murs de la galerie La La Lande à Paris depuis le 16 mai, jusqu’au 7 juin prochain, met en lumière cinq artistes camerounais, dont quatre émergents et le plasticien déjà confirmé sur la scène nationale et internationale, Jean David Nkot. Ces quatre jeunes artistes – Elie Fils Bekolo Bekolo, Geordan Bouhom, Ernest Dizoumbe Oumarou et Dieudonné Djiela Kamgang – évoluent aux côtés de Jean David Nkot au sein de son atelier, Hive Studio, ouvert en 2017 à Douala. L'exposition est un projet né au quatrième trimestre 2024, fruit d'une collaboration entre l'Institut français du Cameroun (IFC) à Douala, l'atelier Hive Studio, et le programme « Traversées africaines ». Programme dédié à la production d’artistes contemporains issus du continent africain, de sa diaspora et de l’afro-descendance, proposant un parcours artistique dans une vingtaine de galeries, centres d’art et musées de Paris et d’Île-de-France.
La sélection des artistes pour « Ces Vibrations intérieures… » a été effectuée par la galerie La La Lande et le commissaire d'exposition, Grigori Michel. Ce dernier a conçu l'exposition comme une écoute des artistes et de ce qu'ils peuvent exprimer de plus intime. Le thème est présenté comme un espace ouvert permettant aux artistes d'analyser leurs propres vibrations et perceptions du monde. Parmi les œuvres exposées, deux œuvres de Dieudonné Djiela Kamgang, trois de Geordan Bouhom. Ces deux artistes émergents se sont envolés pour la France vendredi 9 mai aux côtés de Jean David Nkot. Ils auront la mission non seulement de défendre leur travail, mais aussi celui de leurs deux compères restés au pays : Ernest Dizoumbe Oumarou et ses quatre œuvres, E...

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