Logone et Chari : le CERAC aux côtés des femmes rurales de Hilé-Alifa

Les difficultés qui empêchent l’épanouissement de la femme rurale de la commune de Hilé-Alifa dans le département du Logone et Chari ont été présentées par Ali Cheik Djibbrine, le maire de cette collectivité territoriale décentralisée. Elles ont pour noms, a-t-il dit, « l’insuffisance ou l’absence du matériel de travail adéquat, de semences et d’intrants agricoles, l’ignorance des techniques culturales efficaces ». Ce sont ces femmes qui, du matin au soir, se tuent à la tâche pour faire vivre la famille, parfois sans aucun espoir pour le lendemain. 
On comprend ainsi la joie qui les animait le 13 juin dernier à Kousseri, lorsque le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) est venu leur apporter du réconfort. Mme Chantal Biya, présidente fondatrice du CERAC était représentée à cette cérémonie par Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Les femmes rurales de l’arrondissement de Hilé-Alifa et celles du département du Logone et Chari en général, a-t-elle dit, « font partie des personnes les plus exposées à la pauvreté. Elles sont confrontées au manque d’accès aux services essentiels en raison des inégalités entre les sexes et de la discrimination ».  La représentante de la première dame du Cameroun a tenu à saluer la résilience de la femme rurale de Hilé-Alifa. 
Dans leurs valises, du matériel agricole pouvant permettre d’améliorer les conditions de travail de la femme rurale. Il s’agit, entre autres, des semences améliorées, des motopompes, des pesticides, des sacs d’engrais, des foyers améliorés, des brouettes, des bottes, des plantoirs, des mangeoires, des glaciè...