Cameroun-Afreximbank : le futur ensemble

C’était sans doute un clin d’œil du destin dans la relation qui lie la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) au Cameroun. L’un des signes prémonitoires se déroule lors du transit à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema Lomé, au Togo, le 24 juin dernier. En chemin pour le terminal d’embarquement, l’équipe de CT rencontre Rodolphe Simo Kam, administrateur Directeur général d’une entreprise basée à Yaoundé. Le chef d'entreprise lâche, d'un air enthousiaste, l'objet de son voyage. «Nous allons porter le Dr. George Elombi à la tête d’Afreximbank». L'affaire se concrétise le samedi 28 juin à Abuja, lorsque le juriste, riche d’une expérience de plus de trente ans, est porté à l’unanimité à la présidence de la banque. L’État du Cameroun y est représenté. Le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé de la Planification, Paul Tasong en est l’envoyé spécial du chef de l’Etat. Avec à ses côtés le haut-commissaire du Cameroun en République fédérale du Nigeria, Salaheddine Abbas. Mais aussi des administrateurs d’Afreximbank dont le Directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame.
L’enjeu pour le secteur privé et le gouvernement est clair : traduire tout leur soutien à ce digne fils du pays. Mais au-delà, œuvrer à l’accompagner dans cette haute responsabilité. Le contexte économique actuel, marqué entre autres, par la rareté des ressources et le renchérissement des coûts d’emprunt sur le marché international, exige de ne compter que sur des financements africains pour développer le continent et le sortir de la pauvreté. L’élection du Camerounais tombe donc à point nommé et sonne une nouvelle ère. Au sein des milieux d’affaires, l’on pense q...