Est de la RDC : l’espoir d’une sortie de crise

La signature le 27 juin dernier d’un accord de paix entre Kinshasa et Kigali à Washington est saluée, même si ce nouvel engagement intervient après d’autres qui n’ont pas pu prospérer.

Une nouvelle page s’est ouverte le 27 juin dernier dans la relation tumultueuse entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, avec la signature à Washington aux Etats-Unis d’un accord de paix. L’engagement pris par Kinshasa et Kigali, un de plus après tant d’autres restés lettres mortes, a pour objectif de sortir d’une crise aux conséquences néfastes aussi bien pour les deux pays que dans l’ensemble de la région des Grands lacs. Le document signé par les ministres des Affaires étrangères congolais, Thérèse Kayikwamba Wagner, et rwandais, Olivier Nduhungirehe, sous le regard bienveillant du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, témoin privilégié de l’histoire, prévoit en bonne place un arrêt des hostilités. Inspiré de la Déclaration de principe agréée en avril dernier, cet accord envisage une démobilisation des groupes armés actifs à l’Est du pays. 
Mais, éponger un conflit vieux d’une trentaine d’années et parvenir à une paix durable nécessitent un ensemble de préalables sans lesquels le présent accord pourrait être voué à l’échec comme les précédents. Dès le 27 juillet prochain, Kinshasa et Kigali sont appelés à mettre sur pied un « mécanisme conjoint de coordination » qui devra travailler avec un comité de surveillance commun comprenant en son sein l’Union africaine (UA), les États-Unis et le Qatar. Sur la table des participants à la première rencontre prévue au plus tard le 11 août prochain, la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le retrait des mesures défensives mises en place par le Rwanda. Prévues en différentes étapes, ces actions présentées comme priorités doivent être menées en q...

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