Agnès Vigouroux : le dernier voyage entamé

Tristesse et consternation ce jeudi 10 juillet à l’Hôpital général de Yaoundé. Agnès Vigouroux, la belle-mère de la première dame du Cameroun, entame son voyage pour l’éternité. Et pour cette étape avant l’inhumation ce vendredi à Kribi, dans le département de l’Océan, région du Sud, de nombreuses personnalités sont autour de Chantal Biya. Au premier rang, Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique sont également présents. Mais aussi des autorités administratives, municipales, les dames du Cercle des Amis du Cameroun et bien d’autres personnes touchées par le décès d’Agnès Vigouroux, le 9 juin dernier à Paris, des suites de maladie.
Lorsque le cercueil de l’épouse du père de la première dame fait son entrée à la chapelle de la morgue autour de 11h25, l’atmosphère est lourde. La tristesse se lit sur les visages. Chantal Biya est éplorée. La douleur de la séparation est difficile à contenir. Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé célèbre l’office religieux au rythme des chants du Grand cœur classique Notre-Dame-Des-Victoires de Yaoundé. Dans cette salle où la tristesse est grande, Mgr Jean Mbarga se veut réconfortant.  Pour lui la mort est un passage obligatoire pour tout être humain. Quand on est en vie, il faut s’y préparer. Tout confier au Seigneur. Ne pas avoir peur de la mort. Elle nous attend fatalement. Et dans la tristesse de la perte d’une mère, d’une sœur, d’une amie ou d’une épouse, on peut trouver de la consolation en retournant aux fondamentaux de la vie humaine. S’appuyant sur l’histoire de Lazare, Mgr Jean Mbarga a déclaré que dans toute existence, il y a la phase de la vie, la phase de la mort et celle de la survie. « La parole de Dieu nous dit qu’il y a la résurrection. La résurrection n’est pas une fiction de l’esprit. Elle trouve toute sa force parce qu’elle est liée à une...